MES 30 APPLICATIONS ANDROID GRATUITES

Amoureux de nouveautés en tout genre dans le domaine du hi-Tech et récemment contaminé par le virus de la chinoiserie, j’ai vendu, il y a peu, mon Tecno Camon C8 à la sauce Lollipop (Android 5.0.2) pour acquérir un Tecno Phantom 5 sous Android 5.1. Les deux engins disposent d’une batterie de 3000 mAh, d’un écran 5,5 pouces et d’un appareil photo arrière double flash à 13 mégapixels. Néanmoins, le Phantom 5 voit sa mémoire interne passer de 16 à 32 Go, sa RAM de 1 à 3 Go, le processeur de 4 à 8 cœurs (à 64 bits, avec la même fréquence de 1,3 GHz) et l’appareil photo frontal de 5 à 8 mégapixels. De plus, ce modèle moyen de gamme, doté d’un capteur d’empreintes digitales, prend des photos de meilleure qualité que le Tecno C8 qui n’est déjà pas si mal, particulièrement en basse lumière et en mode HDR.   

Autant vous prévenir tout de suite, mes chers lecteurs adorés : parmi les applications proposées, vous ne trouverez aucun jeu, quand bien même les capacités du Phantom 5 permettraient d’en faire tourner la plupart, même les plus exigeants en fait de ressources. C’est que je n’ai jamais été friand de ces choses-là… Il s'agira, dans ce topic, simplement d'émettre mon avis sur les 30 programmes que j'ai installés ou mis à jour sur mon engin. J'estime (je peux me gourer), que l'internaute moyen possédant un smartphone carburant sur le système googléen devrait loger dans les entrailles dudit smartphone les applications en question.

Bon ! Assez tourné autour du pot !

A.  Des mots, des paroles…

                  1.         EBook Reader

Amateur de livres électroniques de format et de provenance aussi divers que variés, ce logiciel est fait pour vous. Mon attention a spécialement été attirée par les options de correction d’affichage des polices (corrections gamma, crénage, lissage, etc.), mais également par les outils intégrés de justification et de coupure automatiques des mots en fin de ligne (16 dictionnaires de césures sont intégrés, dont le français). Retenez tout de même que l’outil de coupure souffre de quelques incohérences, mais est très efficace dans l’ensemble (évitez la coupure dite algorithmique, une pure merde… !).

                  2.         WPS Office

Certes, les gens à Billou ont confectionné, il y a quelque temps, une version d’Office pour Android (étonnamment gratuite). Néanmoins, pour une raison que je cherche toujours à connaître, le Play Store ne me le propose pas et le fichier apk correspondant qui circule sur le Net, une fois installé, me demande de séparément installer Word, Excel et Powerpoint, chacun de ces programmes pesant environ 60 Mo ! Non merci…

Donc, du moins en ce qui me concerne et ce, jusqu’à plus informé, le meilleur logiciel de création, de lecture et d’édition des documents Word, Power Point et Excel disponible est WPS Office de la société Kingsoft. Il est vrai que les fichiers comportant des mises en forme complexes sont parfois difficiles à modifier ou désorganisés à l’ouverture (sans compter l’incompatibilité liée à certaines polices de caractères). Néanmoins, ce produit intègre les fonctionnalités de base de chaque programme de Microsoft concerné. Et, cerise sur le gâteau, WPS Office lit parfaitement les fichiers PDF.

Une autre option que j’apprécie dans le programme de Kingston est la reprise de la lecture d’un document à l’endroit de sa dernière consultation.

                  3.         Facebook Lite

Comme j’ai voulu m’enquérir en temps réel des réponses inamicales à mes insultes sur mon mur ou sur celui d’autrui via des notifications, la contrainte m’a poussé à installer une version dégraissée de Facebook dénommée Facebook Lite. Cette application pèse moins d’un Mo en avril 2016, contre 44 Mo pour Facebook tout court que je me suis empressé de désinstaller, vu sa lourdeur proverbiale couplée à une instabilité manifeste, sans parler de sa voracité gargantuesque de consommation de données. La version allégée de l’application du réseau social culte a le mérite de s’adapter aux connexions les plus lentes tout en ne grignotant que très peu dans le forfait data, sans compter les avantages des notifications en temps réel et des publications, mais de manière moins ergonomique que son gros frère.

                  4.         Skype

Bien que lourd et assez instable, Skype a l’avantage de la qualité de la voix et de la vidéo lors des conversations, si tant est que la connexion Internet est bonne. Gare cependant à votre crédit lorsque vous activez le mode vidéo : une heure d’appel peut vous bouffer environ 200 Mo de données !

                  5.         WhatsApp

Cette application, parfois introuvable sur Playstore sur certains modèles de téléphones, à la manière des MMS et de Viber, mais sans contrainte de poids ni de destinataires, vous aidera à continuer à vous étriper verbalement, visuellement et auditivement sans passer par Facebook, à condition que le numéro de téléphone de votre interlocuteur figure dans votre répertoire. En effet, une image ou une vidéo, voire un fichier son, valent mieux qu’une flopée d’écrits… Toutefois, je tiens à vous signaler que la qualité des appels audio est certes meilleure que ce qu’offre Viber, mais n’arrive pas à la cheville de Skype. Fonction donc à utiliser uniquement lorsque son forfait Internet se rétrécit comme peau de chagrin et qu’on a l’escarcelle vide…

                  6.         MyMail

Je me servais naguère de Gmail comme client de messagerie électronique par défaut. En effet, à partir de la version 5.0, il supporte la gestion des comptes multiples de provenances autres que celle de la firme de Mountain View (comme Yahoo, Outlook, voire Yandex avec un peu d’astuces). Cependant, les dernières mises à jour de Gmail obligent le téléchargement de l’ensemble des libellés des boites gérées (boite d’envoi, de réception, brouillon, etc.) et ce, sans restriction du nombre de jours à synchroniser, lorsque lesdites boites ne sont pas de Google.

MyMail est un outil plutôt complet qui supporte théoriquement une infinité de sites de messagerie, alors que Gmail se plante sur ceux qui sont les moins connus. Par ailleurs, la synchronisation des comptes consomme très peu de données. Enfin, l’envoi des pièces jointes s’effectue de manière plus intelligente et plus rapide que Gmail, notamment par la matérialisation d’une barre de progression lors du processus. Cependant, les documents attachés reçus atterrissent par défaut dans un dossier plutôt éloigné dans l’arborescence.

                  7.         SMS Backup & Restore

Au cas où vous désireriez faire une copie de tous vos SMS, voire de votre journal d’appels (appels entrants, sortants, en absence), histoire, par exemple, de transférer toutes ces infos dans un nouveau smartphone Android après leur restauration, SMS Backup & Restore est le logiciel qu’il vous faut. Les SMS et le journal d’appel sont enregistrés au format XML.

Cerise sur le gâteau, il est parfaitement possible de sauvegarder par mail ou dans le cloud de manière planifiée. Pour ce, lors de l’exécution de cette option, il vous sera proposé de télécharger et d’installer un add-on.

                  8.         Text fairy

Imaginez que vous êtes à la bibliothèque, qu’un extrait textuel d’ouvrage vous intéresse éminemment, mais que la photocopieuse est en panne. Text Fairy vous donnera le loisir non seulement de prendre en photo la ou les page(s) concernées, mais en outre, la possibilité d’extraire le texte contenu dans la ou les image(s) photographiées ! Si vous n’avez pas la tremblote, que vos captures sont nettes et surtout si le texte est lisible, le taux de reconnaissance s’avère bluffant !

Attention toutefois : ce logiciel magique exige que le texte qu’il va analyser soit écrit en une même langue, dont vous devrez télécharger le composant. Du reste, la mise en forme d’origine du document sera perdue, le texte reconnu étant brut.

B.  Voir, entendre…

                  9.         MX Video Player

Il n’y a pas mieux que cette excellente application qui lit pratiquement tous les formats et containers, du moins à résolution normale pour un Smartphone ( à 1080x720). Comme son nom le laisse deviner, MX Vidéo Player ne lit pas les formats audio. Néanmoins, si vous changez l’extension du fichier en la remplaçant par son « équivalent » vidéo, le logiciel est en mesure de le lire. Ex : .mp3 en .mpg, .wma en .wmv, .m4a en .mp4. Autre point positif de MX Video Player : très bonne gestion du niveau de luminosité et plusieurs options de rotation, de zoom et de redimensionnement.

                10.       Open Camera

Avouons-le, le logiciel par défaut qui gère l’appareil photo et la caméra des smartphones Android sans surcouche constructeur s’avèrent d’une austérité exemplaire et proposent les fonctions les plus basiques qui soient. Tel est le cas du Phantom 5. Heureusement, Open Camera est là pour montrer ce que le capteur photo a dans son ventre… pardon, dans ses pixels. En mode images fixes comme en mode vidéo, cet outil, du reste très léger, offre une foultitude d’options toutes aussi intéressantes les unes que les autres (modes scène, réglages plus précis du bitrate vidéo, réglages de la qualité de l’image, etc.). La prise des photos est, certes, quelque peu lente, mais c’est bien souvent au prix d’une atténuation, voire d’une élimination des images floues dues aux mouvements de la main.

Malgré son petit poids, autant vous prévenir que cette application demande, pour de bonnes performances, beaucoup de RAM (2 Go minimum de préférence), surtout dans lors de l’utilisation du mode HDR.

                11.       IMG2PDF

Ce produit au nom barbare est l’acronyme de « Image to PDF ». Comme son nom l’indique, en effet, cet outil permet la conversion d’une ou de plusieurs images en un document PDF qui sera sauvegardé dans un dossier idoine. Pour de meilleures performances, il est conseillé que le dossier contenant les images à convertir soit le dossier par défaut de sauvegarde des photos (le fameux dossier DCIM) ou un sous-dossier dans ce dossier. Par ailleurs, le dossier en question (ou le sous-dossier, selon le cas) ne devrait pas contenir un grand nombre d’images, sous peine de bugs de sélection.

IMG2PDF a cependant le défaut d’une publicité envahissante qui s’affiche une fois la conversion achevée. Par ailleurs, il convient, à chaque fois, de fermer et d’ouvrir le programme pour chaque nouvelle conversion.

                12.       VLC

Après avoir écumé durant des lustres le Net à la recherche de logiciels gratis lisant pratiquement tout ce qui est multimédia, je suis tombé quelque chose de potable et de stable : le lecteur VLC. Je vous l’accorde, il ne brille guère par une ergonomie des plus attirantes, sans compter sa lacunaire gestion des playlists. C’est que j’ai essayé les concurrents (que je ne citerai pas ici par charité hi-tech), et ils ont tous un ou deux défauts rédhibitoires immédiatement perçus ou qui se révèlent avec le temps (incompatibilités, blocages divers, forcing pour passer à la version payante, j’en passe et de meilleures). VLC connait également quelques petits soucis, notamment avec le format WMA, mon préféré (quelques coupures dans la lecture de certains fichiers encodés en VBR, version Pro du format incomplètement prise en charge dans les bas débits), mais je m’en accommode, du moins pour le moment…

                13.       TubeMate

Cette perle, désormais introuvable sur le Play Store (honnis soient Google et ses sbires !), mais disponible dans nombre de sites Internet et markets (comme l’Opera Store), est le must pour le téléchargement des vidéos sur YouTube, voire sur Dailymotion. Vous avez même le choix de la résolution finale et la possibilité d’extraire la piste audio au format MP3 ou AAC à 128 kbps. Néanmoins, pour que cela soit possible, il est nécessaire d’installer MP3 Video Converter disponible, lui, sur le Play Store.

                14.       Automatic Call Recorder (ACR)

Histoire de rappeler à votre petite amie les nombreux mensonges qu’elle a débités au téléphone et de lui en administrer la preuve sonore, voici Automatic Call Recorder. Ce petit espion s’ingénie à sauvegarder automatiquement et sans vergogne vos appels entrants et sortants, avec l’heureuse possibilité de choisir les numéros à écarter de tout enregistrement.

Par ailleurs, ACR vous laisse le choix du format d’enregistrement, mais pas le débit. Moi, j’ai opté pour l’Ogg Vorbis, l’un des meilleurs codecs audio. Cette perle permet même d’amplifier le volume du fichier sauvegardé, pour une meilleure clarté ! Je vous recommande, à cet effet, des valeurs qui n’excèdent pas 6 dB, afin d’éviter craquements et saturations, facteurs hautement nuisibles à l’intelligibilité des conversations.

                15.       Automatic Sound Recorder (ASR)

Par défaut, la plupart des smartphones fonctionnant sous Android 4 et versions supérieures disposent d’un dictaphone numérique permettant d’enregistrer les chamailleries de ses voisins ou les barbantes réunions au boulot en usant du codec AAC ou Vorbis, voire AMR (à éviter, vu ses piètres performances). ASR vous propose plus que ça : l’enregistrement en FLAC ou en WAV (deux formats sans perte). Par ailleurs, il est loisible de choisir, pour les codecs lossy, le taux d’échantillonnage, le bitrate et le mode d’enregistrement (mono ou stéréo). Enfin, ASR, à l’instar d’ACR, donne la possibilité de régler le gain lors de la capture audio. Cependant, cela ne marche pas avec tous les formats et il convient d’éviter des valeurs d’amplification supérieures à 3 dB, sous peine de saturations fort désagréablement audibles.

                16.       SoundHound

Une chanson de Fetty Wap qui passe à la télé dont vous ne vous rappelez plus le titre ? Lancez cette géniale trouvaille et ledit titre est retrouvé… en moins de dix secondes ! Avec en bonus la pochette de l’album et la date exacte de sortie de la chanson (dans plus de 80 % des cas). Depuis mi-2012, la fonction de défilement des paroles des chansons au rythme de la musique a été supprimée de la version gratuite. Dommage !...Du reste, SoundHound n’a pas dans sa gigantesque base de données des chansons d’obscurs artistes africains, ni des opus trop récents ou trop exotiques. De même, la reconnaissance mélodique lorsqu’on fredonne un air ne marche qu’une fois sur dix…

                17.       Shazam

Moins ergonomique et moins léger que SoundHound (il ne donne pas que rarement l’année de sortie des chansons et son interface relève franchement de l’usine à gaz), Shazam possède cependant plusieurs avantages. À mon sens, bien qu’étant beaucoup plus lent que son concurrent et assez consommateur en données Internet, il se rattrape dans la pertinence des résultats, spécialement en ce qui concerne les morceaux récents, ce qui laisse supposer qu’il dispose d’une plus large base de données. Par ailleurs, avec certaines chansons, il est possible de faire défiler les lyrics au gré de la musique qui joue, avec parfois effets 3D bluffants.

C.  Inanités astronomo-géolocales

                18.       LunalSolCal

Utilitaire assez pratique qui affiche les phases de la Lune, les levers et couchers (du Soleil et de la Lune), les angles d’élévation et autres azimuts, le tout sous de belles illustrations. On peut choisir une date quelconque (je n’ai jamais fourni l’effort de connaitre les limites), une ville parmi des centaines dans la base de données assez exhaustive ou à travers le Net. Grâce au GPS embarqué dans mon Phantom 5, il est possible de choisir avec exactitude ses coordonnées actuelles comme lieu de départ pour les calculs. Une version widget de l’application est disponible sur le Play Store.

                19.       GPS Test

Cet excellent utilitaire donne un aperçu schématisé des satellites GPS, voire GLONASS (le processeur MediaTek de mon smartphone reconnait sans problème ce système de géolocalisation russe) tout en listant ceux dont l’intensité du signal est la plus forte, ainsi que la position desdits satellites dans le firmament. L’heure est donnée en UTC et en local selon le fuseau horaire du lieu où l’on se situe. Pour agrémenter cela, l’utilisateur bénéficie d’une vue très sommaire de son emplacement sur un canevas de mappemonde. Bien entendu, comme tout logiciel en la matière qui se respecte, GPS Test affiche les coordonnées en latitude et en longitude (en degrés, minutes, secondes et des poussières), l’altitude (en mètres, d’autant plus précise que le nombre de satellites exploitables captés est élevé) et la vitesse de déplacement (en km/h). Enfin, notre utilitaire donne les heures de lever et de coucher du soleil correspondant au fuseau local.

                20.       GPS Essentials

Beaucoup plus complet que GPS Test, mais aussi assez abscons pour le néophyte béotien que je suis, cette application s’avère une usine à gaz du bourlingueur. Pratiquement tout y est : boussole, itinéraire, cartes, mémorisation des points d’intérêt, etc. J’ai particulièrement apprécié la fonction Dashboard (Tableau de bord) qui permet d’afficher en un seul écran jusque 36 paramètres allant du niveau de charge en pourcentage de la batterie à plusieurs estimations de temps de parcours en passant par la déclinaison magnétique du lieu, les heures de lever de coucher de la lune, les corrections horaires GPS et autres fioritures.

                21.       ClockSync

Les maniaques de la précision comme moi apprécieront ce petit utilitaire qui se cale sur le Net à l’heure atomique, avec choix du serveur de temps. La synchronisation est automatique ou manuelle sur les systèmes rootés et seulement manuelle sur les téléphones non rootés comme le mien. Dommage… En effet, n’aimant guère tripatouiller, c’est pas demain la veille que je changerai en profondeur la configuration de mon joujou…

Une petite parenthèse : j’ai remarqué que nombre de smartphones à double SIM propulsés par un processeur MediaTek (c’est le cas de mon Tecno) proposent, dans le réglage automatique de l’heure et de la date, l’ajustement au temps GPS. Je vous recommande vivement de cocher cette option. En effet, au moindre fix de l’appareil, même si ce dernier n’est connecté à aucun réseau, vous jouirez automatiquement de l’heure la plus exacte possible, à plus ou moins une seconde près !

D. Au désordre et à la pelle…

                22.       Es Explorateur des fichiers

La plupart des téléphones embarquant Android disposent d’une application permettant de fouiller dans le contenu de la mémoire de stockage, interne ou externe. Nommée assez sobrement Mes fichiers (ou quelque chose du genre), cette solution, qui n’accomplit que le strict minimum, se doit d’être complétée par un produit plus étoffé. Es Explorateur des fichiers est le candidat idéal, véritable couteau suisse qui permet de renommer des fichiers, leur sélection (même multiple), leur effacement, leur copie, leur déplacement, leur compression (en zip, en 7z et autres tar), la création des dossiers, l’envoi par mail ou par Bluetooth ou encore dans un logiciel de cloud, la gestion des programmes installés (sauvegarde des fichiers d’installation des programmes, appelés APK, etc.), and so on...

Une petite note négative, toutefois, à ce tableau idyllique : Es Explorateur des fichiers ne gère pas les déplacements des fichiers au sein de la carte mémoire ou de la carte mémoire vers la mémoire du téléphone (et vice-versa), en ce compris les déplacements des applications. Cette restriction n’est pas le fait du logiciel en soi, mais est plutôt liée au fonctionnement intrinsèque d’Android Lollipop. C’est vraiment dommage !

                23.       Drive

Toujours aussi gentils que bien intentionnés, les gens de la firme de Mountain View donnent la possibilité à quiconque a un compte Gmail de stocker en ligne dans les serveurs de la société des documents divers, supposément à l’abri des pertes et autres effacements accidentels. En effet, Google Drive offre 15 Go d’espace dans sa version gratuite (en fait, 15 Go partagés entre Gmail, Google Plus, Drive et Photos), ce qui n’est pas peu. C’est d’ailleurs l’unique raison qui me pousse à adopter cette application. C’est que le produit de gestion des fichiers dans les nuages du moteur de recherche géant demeure pauvre en options. Il est certes possible de déplacer et de supprimer des fichiers ou des dossiers, voire de créer de nouveaux dossiers. Mais à part cela, rien de spécial, la fonction de partage des documents à partir de liens n’étant pas aussi bien implémentée que chez la concurrence (je pense irrésistiblement à Dropbox).

                24.       Clean Master

À force de squatter les plates-formes de téléchargement d’applications et les sites X (oops !), on a tôt fait de surcharger son espace mémoire de toutes sortes de scories qu’il serait bon d’éliminer. Le bien nommé Clean Master effectue cette tâche ingrate de main… de maître ! Toutefois, sa fonction de « tueur de tâches » et ipso facto de libération de la RAM, bien que complète, s’avère presque inutile, Android 5.1 étant assez intelligent pour gérer correctement la mémoire vive du smartphone et disposant d’ailleurs d’un outil idoine, certes moins détaillé, mais largement suffisant pour l’usage normal du minus habens que je suis.

                25.       Opera Max

Toujours dans sa quête de réduction de la consommation des données mobiles, la société scandinave Opera a développé un produit génial dont la vocation est de compresser dans ses serveurs tout le trafic Internet du smartphone via une connexion sécurisée. Disposant d’une jolie interface graphique brillant dans l’ergonomie et très efficace en fait de diminution de kilooctets des données textuelles, voire vidéo, Opera Max ne s’en sort pourtant pas trop bien pour réduire la taille des images JPEG, même lorsque les paramètres sont réglés au maximum. De même, l’application s’avère totalement inopérante lorsque le trafic originel des données est lui-même sécurisé, comme l’utilisation d’un logiciel de messagerie ou de chat (client mail, Facebook ou Whatsapp).

                26.       Seconds Clock Widget

Ce widget plutôt léger et simple affiche l’heure au format heure, minute, seconde, ainsi que la date en cours de manière assez plaisante. L’utilisateur a le choix de la couleur du texte affiché, de son taux de transparence et de la couleur de l’arrière-plan.

                27.       CPU-X

Ce petit utilitaire vous permettra d’étaler virtuellement et au grand jour les entrailles de votre joujou. Ainsi, ses caractéristiques profondes comme la fréquence du processeur, les valeurs des divers capteurs et certains états, vous seront dévoilées.

E.  Sauvez une vague, mangez un surfeur…

                28.       Opera Mini

Il n’y a pas mieux qu’Opera Mini qui a subi une totale refonte de son interface et de ses fonctionnalités depuis la version 8 d’avril 2015 : léger, stable, hyperrapide, et surtout économique en données grâce à sa fonction géniale de compression via un serveur idoine. Malheureusement, mon browser chouchou ne supporte guère le flash ni les sites dynamiques. Qu’importe : avec mon forfait africain bridé et couteux, il serait pure folie que de lire des vidéos sur mon mobile. Par ailleurs, à mon sens, Opera Mini, malgré les améliorations bienvenues des dernières mises à jour, ne gère pas toujours pas correctement les téléchargements en cas de mauvaise connexion. À noter que le navigateur supporte désormais les notifications Facebook en temps réel, ce qui me dispense de l’utilisation de Messenger, programme plus lourd que jamais, comme son frangin Facebook.

                29.       UC Mini

Plusieurs smartphones made in China sont dotés nativement d’un navigateur du même pays au doux nom d’UC Mini, déclinaison allégée d’UC Browser. À l’instar d’Opera Mini, ce butineur comporte une fonction de compression des pages via le cloud, plus stricte que celle du navigateur scandinave, ce qui se traduit par un gain en forfait Internet encore plus grand. C’est l’unique raison pour laquelle j’use de ce produit. Mais cela se paie par un rendu d’affichage assez austère et parfois mal foutu. Toujours à l’exemple d’Opera Mini, UC Mini ne supporte pas le flash, encore moins les sites dynamiques.

                30.       Le navigateur par défaut mis à jour

Certes peu économe en consommation data, le navigateur par défaut a néanmoins le grand avantage de s’accommoder de la plupart des pages web, y compris de sites dynamiques, bien que la technologie flash soit presque totalement ignorée. Par ailleurs, en fait de téléchargement, il gère assez bien les reprises en cas d’interruption et ce, de manière assez conviviale et ergonomique.

Note finale

D’aucuns se demanderont légitimement comment mon Lollipop ne dispose d’aucun antivirus ou logiciel quelconque de sécurisation des données bardant le Smartphone de protections et de mots de passe. Eh bien, j’ai pu remarquer que du moins à l’heure actuelle, fort rares sont les malwares qui attaquent dangereusement Android cinquième du nom et quand ils existent, les antivirus se comportent généralement comme des passoires trouées. Bref, de l’arnaque psychologique pour rassurer le consommateur. Quant aux blindages du téléphone, je pense que mon code alphanumérique de 16 caractères au déverrouillage de l’écran tactile suffit amplement à décourager quiconque veut accéder au contenu et aux fonctions de mon bijou. D’ailleurs, il n’y a rien d’intéressant dedans, à moins que les MP3, les photos et vidéos pour adultes vous captivent… !

 

WMA Imperator.